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Un siècle et demi après la première colonie anglaise durablement établie en Amérique du Nord par les passagers puritains du Mayflower, qui fuyaient en 1620 les persécutions religieuses, les habitants du Nouveau Monde, lassés de payer trop de taxes à la Couronne Britannique sans pour autant être représentés au Parlement, décident de revendiquer leur indépendance. La guerre dura huit ans, de 1775 à 1783, et fut soutenue par le marquis de La Fayette, la France ne perdant jamais une occasion de combattre le voisin et rival anglais. De là naquit l’amitié indéfectible malgré les divergences entre la France et les Etats-Unis.
Le 4 juillet 1776, le peuple américain adoptait la Déclaration d’Indépendance, rédigée par Thomas Jefferson. Les premières phrases issues de la Philosophie des Lumières européenne ont inspiré notre Déclaration nationale des Droits de l’Homme et du Citoyen en 1789 et gardent aujourd’hui encore toute leur puissance symbolique :
« Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. »
La date du 4 juillet fut choisie pour la fête nationale américaine, qui célèbre chaque année avec force drapeaux, défilés, confettis et pom-pom girls les idéaux de la liberté.
C’est pour célébrer son centenaire, le 4 juillet 1876, que la statue de la liberté devait être offerte par la France aux Etats-Unis. Mais le colosse du sculpteur Bartholdi n’arriva à Liberty Island, au sud de Manhattan, que dix ans plus tard, en 1886.
Publié dans l'Hebdo du Vendredi le 3 juillet 2009